À cet air tiède qui se meut
cette matière douce et sombre
se lie intimement
à l'abri de l'évidence
Tous les possibles,
reines tentaculaires et aveugles
couvrent leurs aspérités
éclairées de hasard
Ces mains immenses
et infinies
se tordent et se serrent
sous les voutes multiples
d'un saccage bien construit
Un goût de feuilles mortes
un résidu de silence
rythmé sans harmonie
Je ne suis pas certain de tout comprendre ou bien, j'en ai peur. La poésie est faite de bien drôle façon et la vie aussi. C'est pour ça qu'elle est souvent si triste. Je ne suis pas croyant, sinon en l'acte qui est vrai même dans son erreur. Le reste n'est que des mots et je m'en désole.
RépondreSupprimerFrançois!
NOTRE ESPRIT AIME LES RACCOURCIS. IL VOUDRAIT COMPRENDRE CE QU'IL PERÇOIT EN UTILISANT CE QU'IL CROIT CONNAÎTRE DÉJÀ. AINSI ON PROJETTE CE QUE L'ON EST DANS CE QUE L'ON VOIT; SOUVENIRS, TRAUMATISMES, PRÉFÉRENCES, CONNAISSANCES, ETC.
RépondreSupprimerON ESSAI DE CASER DANS DES CATÉGORIES PRÉ-ÉTABLIES CE QUI SE PRÉSENTE DEVANT NOUS ET AINSI ON NE VERRA JAMAIS QUE CE QU'ON EST DANS CE QUE L'ON VOIT.
LA PHOTO CONTRIBUE, COMME LES MOTS, À CRÉER ET CONSACRER DES CATÉGORIES ET À NOUS CACHER LE MONDE.
MAIS ON PEUT COMBATTRE LE FEU PAR LE FEU.
C'EST LA PREMIÈRE ÉTAPE.
Je suis un peu surpris par ce texte et cet oiseau qui vole au loin, comme pour revenir d'où il vient. Libre dans un ciel, sans ligne dure et rigide, sans ces tiges de fer, qui empêche de tomber. Combattre l'angle par la courbe, le rigide par la souplesse du ciel.
Tu es bien mystérieux jeune homme.
François
Merci François. Ce que j'essaye de saisir et par le fait même d'exprimer, c'est que souvent ce n'est pas grave de ne pas comprendre, de ne pas reconnaître et classifier. La compréhension n'est pas toujours logique, comme l'existence elle-même n'a pas toujours une signification - à notre portée - et que de laisser aller et de saisir par le sentiment est souvent la meilleur chose à faire. Rester dans le vague pour embrasser l'univers entier...
RépondreSupprimerça y est, je divague. Je m'en excuse.